
Présentation
CONFÉRENCE D’ART ET D’HISTOIRE
Whistler et Monet sur les pas de Turner
Depuis la Tamise à Londres jusqu’à la lagune de Venise
C’est à Londres, en 1871, que débute la relation entre ces trois artistes. Claude Monet (1840-1926)
se réfugie dans la capitale anglaise en cette « année terrible ». Il y découvre les œuvres de Turner
(1775-1851), ainsi que les premiers Nocturnes de Whistler (1834-1903).
Des œuvres de Turner (1775-1851), Monet découvre notamment celles du legs Turner alors exposées
à Londres et les premiers Nocturnes de Whistler qui, avait lui-même ressenti très jeune un attrait
pour les paysages du maître anglais. Il se peut que Monet ait également eu connaissance des
gravures de la Tamise par Whistler publiées cette même année. L’originalité artistique de Turner
vient enrichir le regard porté sur les compositions whistlériennes, ce qui n’est pas étranger à
l’élaboration du nouveau mouvement pictural de l’impressionnisme.
Les premières œuvres inspirées en 1871 par la Tamise à Monet, ses « effets de brouillard sur la
Tamise », ses premières peintures du Parlement, seront confrontées à des œuvres plus tardives de sa
célèbre série des « vues de la Tamise » dont les ponts de Waterloo, de Charing Cross… Il est enfin
riche d’enseignement de faire voisiner ces variations de Monet avec des gravures de Whistler, ou
encore, avec peintures et aquarelles de Turner, depuis Londres jusqu’à l’étape ultime de Venise.
À cette conversation à trois voix toute de poésie, constituée d’œuvres émouvantes et élégiaques,
s’ajoutent alors celles de Ruskin et de Mallarmé, toutes en parfaite harmonie. Car après le réalisme,
puis l’invention de l’impressionnisme, la relève s’est manifestée avec l’apparition du symbolisme «
peinture d’âmes, peinture d’idées ».
Galerie
Informations pratiques
LIEU
Le Palladio, le salon culturel de Vu pas Vu
6 rue Adolphe de Rothschild, 06000 Nice

ACCÈS
Tram : arrêt Durandy – Ligne 2
Tram : arrêt Jean-Médecin – Ligne 1

INTERVENANT
Joël Scholtès
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