« Dans tout l’art moderne je n’aimais qu’un seul nom : Picasso (…) soigneusement dissimulé, masqué en pleine lumière, aristocratique jusqu’au bout d’un goût toujours parfait jusque dans les hurlements de laideur ? Compositeur impeccable ? Chaque volume a sa place, pas de recherche mystérieuse, pas d’au-delà, de symbole, de rêveries floues ? Le diagnostic sexuel toujours monumentalement transposé, en plein cœur. » Philippe Sollers
« On m’a demandé, il y a une vingtaine d’années, de faire une conférence sur l’art et la sexualité, je suis allé voir Picasso et je lui ai demandé : Que dois-je dire ? Il m’a répondu : « C’est la même chose. »
Picasso a été fasciné par la sexualité, il l’a vécue intégralement dans son art et dans sa vie. Chaque fois qu’il change de femme il change de norme, il change de vision, parce qu’il possède littéralement la femme jusque dans sa vision ; c’est lui-même qui change.